WikiLeaks : OVH saisit la justice pour y voir plus clair
Face « aux pressions politiques », l’hébergeur, qui abrite une partie des contenus sulfureux de WikiLeaks, demande à un juge en référé de se prononcer sur le dossier. Vite.
Une simple lecture de la loi LCEN suffira-t-elle ?
L’hébergeur pourra-t-il se protéger derrière la loi pour la Confiance dans l’économie numérique ? OVH tente de résumer cette histoire « banale et quotidienne ».
« On n’a pas demandé d’héberger ce site ou ne pas l’héberger. Maintenant qu’il est chez nous on assure le contrat. C’est notre boulot. Il est fonctionnel. »
Toute la simplicité (plutôt la complexité cachée) du cloud apparaît dans les propos d’Octave Klaba.
« Le système est totalement automatique et fonctionne 24 heures sur 24. Nous avons découvert comme vous tous que ce site est chez nous hier … dans la presse. »
Alors WikiLeaks, une affaire de liberté d’expression à défendre ? Dans les éléments fournis par OVH, c’est plutôt une question de business.
« OVH n’est ni pour ni contre ce site (…)C’est une entreprise qui fournit les infrastructures, le fameux cloud computing disponible en quelques heures …et notre rôle est d’assurer cette prestation technique ».
En tout cas, le débat est passionnel.