L’affaire WikiLeaks a pris une dimension nationale avec l’implication d’OVH. Le service d’hébergement abrite une partie des contenus du site « diplomatiquement non correct ».
A tel point qu’Eric Besson, ministre chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie numérique, a demandé au Conseil général de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGIET, organe consultatif) des « actions qui peuvent être entreprises afin que ce site Internet ne soit plus hébergé en France. »
Dans une réaction envoyée à la presse, Octave Klaba, Directeur général d’OVH, prend l’initiative de recourir à la justice « compte tenu de dernières déclarations politiques, et de pressions qui commencent réellement à se sentir, même ici à Roubaix Valley ».
Un juge en référé sera appelé à se prononcer sur la légalité ou non de WikiLeaks sur le territoire français. « Ce n’est pas au monde politique ni à OVH de décider de la fermeture d’un site mais à la justice. C’est comme que ça doit marcher dans un pays de droit », argue le patron d’OVH.
« Nous espérons que le juge donnera sa décision avant ce soir ou demain. Et OVH appliquera la décision immédiatement », poursuit-il
Après l’expulsion de WikiLeaks du service Amazon Web Services, le prestataire de services Internet, installé dans le Nord de la France, confirme ce que les médias colportent depuis hier (et Gizmodo en premier) : « Le site wikileaks est hébergé sur nos infrastructures depuis hier [jeudi 2 décembre, NDLR] très tôt le matin ».
Le fondateur d’OVH tente d’expliquer les circonstances : « Il s’agit d’un client qui a commandé un serveur dédié, avec les blocs RIPE et de protections contre les attaques. Sa facture payée par CB s’élève à moins de 150euro. Et donc il héberge le site Wikileaks. »
Et cherche à se protéger face à la menace judiciaire. « Juridiquement parlant, OVH n’est pas l’hébergeur de ce site. C’est juste le prestataire technique de la solution technique que le client a commandé. »
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