WikiLeaks : Visa ne relâche pas la pression de l’embargo financier
Le blocage des dons par voie électronique en faveur de Wikileaks continue. Visa Europe instaure à nouveau un filtre à cause d’une « violation des conditions générales entre les parties ».
Visa Europe maintient toujours la pression sur WikiLeaks en interdisant de nouveau des donations qui seraient adressées à l’organisation de Julian Assange.
Celle-ci est au coeur d’une polémique sur la libre circulation de l’information sur Internet, surtout après la diffusion de câbles diplomatiques américains censés rester confidentiels.
DataCell, prestataire intermédiaire en charge du paiement électronique pour le compte de WikiLeaks, a indiqué que la passerelle avec la branche islandaise (son pays d’origine) de Visa a été de nouveau coupée.
Juste auparavant, il se félicitait de la levée de « l’embargo financier » de Visa et MasterCard. Le répit a été de courte durée.
« Ordre a été donné aux groupes internationaux émetteurs de cartes de fermer la passerelle et le process de versement de dons destinés à WikiLeaks. Au nom d’une violation des conditions générales entre les parties », peut-on lire dans un nouveau communiqué de DataCell.
Le prestataire de data centers compte protester contre l’organe de régulation des services financiers en Islande et réitère son soutien à WikiLeaks qui veut porter cette affaire devant la justice européenne.
Parallèlement, à Londres, Visa Europe a tenter d’expliquer sa position à travers un communiqué repris par l’AFP.
Mais le contexte reste flou.
« Un acquéreur a brièvement accepté des paiements sur un site marchand lié à WikiLeaks. Dès que cela a été porté à notre attention, nous avons agi pour suspendre l’acceptation de paiements par Visa vers le site concerné. »