« Nous avons un budget annuel de quatre millions de dollars, dont la moitié sont utilisés pour les serveurs et un quart pour la bande passante « , explique Florence Nibart-Devouard, ex-chercheuse au CNRS et à l’INRA nommée à la tête de la Wikimedia Foundation en octobre 2006. Elle remplace à ce poste Jimmy Wales, le fondateur, qui est devenu président d’honneur.
Lors de l’assemblée générale de l’EBG (Electronic Business Group), Florence Nibart-Devouard rappelle que Wikimedia n’est pas une société commerciale et restera une fondation « à but non-lucratif », indépendante de toute publicité. Pour financer ses activités, la fondation – qui emploie une dizaine de salariés dans le monde -, s’appuie donc sur les donations. 90% de ses revenus proviennent des dons, dont une grande partie viennent des Etats-Unis (70%) et d’Europe (20%), avec une moyenne de 20 dollars par donateur » particulier » et des contributions plus importantes de la part des entreprises. Wikimedia bénéficie également d’une aide de la part de certaines sociétés « amies », qui mettent à sa disposition du personnel ou une expertise sur une période donnée.
Le reste de ses revenus provient des « royalties » liés à l’usage des marques qu’elle détient et de certains accords commerciaux avec des entreprises en échange de la mise à disposition de fils RSS.
Les origines?
Employé de 1994 à 2000, Jimmy Wales a travaillé comme directeur de recherche au Chicago Options Associates, une société de courtier qui lui a permis de gagner suffisamment d’argent pour pouvoir se consacrer à ses projets personnels.
Dès 1996, il créé Bomis, un portail de diffusion d’images « érotiques ». C’est à partir de cette activité annexe que sera financé son premier projet d’encyclopédie libre, dénommé Nupedia. La première mouture était rédigée par des professionnels et susceptible d’être corrigée par des pairs. En mal de contenus, le projet est remplacé en 2001 par un moteur de wikis. L’encyclopédie collaborative Wikipedia voit alors le jour, avec le succès que l’on sait (elle revendique huit millions de visiteurs uniques en France en avril 2007).
Il reste aujourd’hui pour la fondation à relever plusieurs enjeux, comme les « tentatives de manipulation de certains groupes de pression [qui] demandent à ce que les articles les concernant leur soient favorables « , explique Florence Nibart-Devouard.
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