WiMax : première salve de réactions des acteurs télécoms

Mobilité

Côté opérateurs, France Télécom, SFR et Neuf Cegetel seraient satisfaits. Quant à l’Avicca, elle appelle à investir plus dans le haut débit public.

Après l’attribution des autorisations d’utilisation de fréquence de boucle locale radio dans la bande 3,4 3,6 GHz (voir article du jour), les premières réactions sont tombées dans le monde des télécoms dans la journée de vendredi.

En premier lieu France Télécom qui n’a obtenu aucune licence dans les régions métropolitaines. Malgré tout, l’opérateur historique se déclare « satisfait ». L’attribution des licences à des opérateurs d’offres de gros et à des collectivités territoriales va permettre de terminer la couverture générale du territoire en haut débit « sans être obligé d’investir à nouveau ». France Télécom rappelle qu’il a investi un milliard d’euros pour couvrir 98% des foyers français en ADSL.

De son côté, SFR et Neuf Cegetel se montrent tout aussi ravis de la décision de l’Arcep d’attribuer à leur consortium SHD (SFR, Neuf Cegetel, Groupe Canal+) des fréquences de boucles locales radio WiMax dans les régions Ile-de-France et Provence-Alpes-Côtes-d’Azur. Ils perçoivent cette procédure comme un moyen de « compléter la panoplie d’offres sans couture de SFR (3G, 3G+, Wi-Fi) et les technologies ADSL et Wi-Fi de Neuf Cegetel pour ses services de triple play et de nomadisme ».

Côté secteur public, l’Association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l’audiovisuel (Avicca) estime que les licences WiMax attribuées aux collectivités locales constituent « une grande avancée ». Elle rappelle les efforts menés par les collectivités pour développer les réseaux de communications électroniques (79 à ce jour). L’Avicca en profite pour demander au gouvernement que les 125 millions d’euros reçus des licences « soient immédiatement affectées au fond de développement du haut débit ».