Windows 10 : Microsoft ouvre le chapitre du déploiement applicatif

Le 30 septembre dernier, à la veille du lancement officiel de son programme Windows Insider marqué par la disponibilité générale d’une préversion (« Technical Preview ») de Windows 10 pour les PC fixes et portables, Microsoft avait donné le ton : les aspects grand public ne seraient traités qu’à l’horizon 2015.

Les annonces qui se sont succédé depuis lors ont effectivement donné la priorité aux entreprises, notamment en matière de gestion des postes de travail et des identités. Mais aussi en termes de déploiements applicatifs. Ainsi le Store lié à Windows 10 pourra-t-il être « adapté à l’expérience de chaque utilisateur », sur l’ensemble de ses terminaux (ordinateur, smartphone, tablette).

On apprend aujourd’hui que les administrateurs IT pourront accéder, grâce à leur identité Active Directory, à une version Web du Windows Store qui leur permettra de récupérer des applications… puis de les rendre accessibles aux employés en définissant des droits d’accès.

Les grandes entreprises qui disposent d’un environnement de déploiement privé – généralement hébergé en interne et administré avec des outils comme System Center Configuration Manager – auront la possibilité d’y intégrer les éléments qu’elles auront téléchargés sur le Windows Store. A l’inverse, les petites entreprises pourront créer une zone privée au sein du Windows Store pour y ajouter leurs propres applications.

Dans les deux cas, l’employé ne visualisera que ce qu’il a l’autorisation d’installer. Microsoft rappelle que cette logithèque « hybride » sera contrôlable avec System Center Configuration Manager, Intune ou encore des solutions de gestion de la mobilité (MDM). Outre l’installation et la désinstallation, la mise à jour et la gestion des licences, la firme met en avant une fonctionnalité de création de paquets installables hors ligne, pour les appareils non connectés à Internet.

Cette avancée accompagne la récente sortie d’une nouvelle version de Windows 10 : la « Build 9879 », alignée sur les critiques remontées par les bêta-testeurs. L’un des principaux changements porte sur la façon dont l’OS interagit avec le service de stockage en ligne OneDrive. Microsoft a opté pour un système de « synchronisation sélective » : l’utilisateur ne voit que les fichiers qu’il a effectivement téléchargés sur son PC. Officiellement, cela permet « d’éviter les confusions […] avec des fichiers non disponibles en local », tout en résolvant des problèmes avec certains programmes.

—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : connaissez-vous bien Microsoft ?

Crédit photo : Peshkova – Shutterstock.com

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