Certains y ont perdu en autonomie de batterie ; d’autres y ont perdu des fichiers : la dernière mise à jour de Windows 10 (« October 2018 Update ») n’a pas été exempte de contrariétés.
Microsoft en a amorcé la diffusion cette semaine, en marge du renouvellement de sa gamme Surface.
Plusieurs nouveautés ont trait à la plate-forme Windows Defender ATP (« Protection avancée contre les menaces »). Elles se traduisent par des options supplémentaires dans le centre de sécurité. Notamment la possibilité de bloquer les applications au comportement suspect.
La fonction d’isolation des sites non approuvés gagne en visibilité : elle devient paramétrable dans le centre de sécurité, sans passer par l’éditeur de registre. Même chose pour les solutions tierces… à l’exception des antivirus qui ne disposent pas d’un bac à sable. Microsoft a choisi de les masquer et de laisser son propre antivirus Windows Defender fonctionner en parallèle.
Toujours sur le volet sécurité, l’October 2018 Update, c’est aussi la prise en charge de Windows Server 2019 et du sous-système Linux au niveau du pare-feu.
Cette version est la première à bénéficier, pour les éditions Entreprise et Éducation, de l’extension de maintenance à 30 mois (contre 18 auparavant).
Elle inaugure par ailleurs une nouvelle approche pour la distribution des mises à jour cumulatives mensuelles. Il n’en existe en l’occurrence plus qu’une sorte. Elle est alignée sur le modèle « Express », qui consiste, pour chaque élément, à ne télécharger que ce qui a changé depuis sa dernière mise à jour.
Une passerelle s’établit en outre avec l’univers Android, au travers d’une application qui permet d’accéder aux photos et aux messages sur des téléphones connectés en Ethernet ou en Wi-Fi.
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