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Windows 10 : l’offre gratuite pas encore tout à fait enterrée

Sur le papier, l’offre de mise à jour gratuite vers Windows 10 pour les éditions Famille et Pro a pris fin vendredi 29 juillet 2016 : pour migrer, il faut désormais s’acquitter d’un prix de licence de 135 euros dans le premier cas et 279 euros dans le second.

Dans la pratique, c’est un peu plus subtil : certains utilisateurs peuvent encore obtenir le système d’exploitation sans débourser un centime. En l’occurrence, ceux qui exploitent des technologies d’assistance ; c’est-à-dire des dispositifs pour aider à l’accessibilité, comme les claviers en braille et les lampes d’alertes qui indiquent un message ou une action.

Pour ces utilisateurs, Microsoft a mis en place une page Internet qui permet de télécharger l’assistant de mise à niveau.

Difficile, toutefois, de ne pas y voir un ultime appel du pied généralisé, pour les retardataires ou les vacanciers qui avaient prévu d’installer Windows 10, mais n’en ont pas eu le temps, comme le souligne Silicon.fr.

En effet, aucune restriction particulière n’est annoncée, pas plus qu’une date limite. Sur la page en question figure simplement une mention « Oui, j’utilise des technologies d’assistance et je suis prêt pour ma mise à niveau gratuite vers Windows 10 »… Le tout sans aucune case à cocher.

Le milliard s’éloigne ?

Dans le discours officiel de Microsoft, Windows 10 est dorénavant payant, à l’exception de certaines versions comme celle dédiée à l’IoT. Plus officieusement, on peut s’imaginer qu’une prolongation n’est pas de trop pour atteindre l’objectif ambitieux fixé par la direction : atteindre, d’ici à la mi-2018, le milliard de machines* équipées du nouvel OS.

Au dernier pointage, on en est à 350 millions, donc dans les clous. Sauf que la mission pourrait être compromise par le mobile. Sur ce segment, l’activité du premier éditeur mondial tend à décliner sérieusement : Windows capte, selon de récentes mesures de Gartner, tout juste 1 % du marché mondial des systèmes d’exploitation pour smartphones, loin derrière iOS et surtout Android, qui avoisine les 80 %.

* En réunissant le maximum d’utilisateurs sur une même plate-forme, Microsoft cherche aussi à se rendre plus attractif pour les développeurs, qui peuvent se concentrer sur les fonctionnalités de leurs applications plutôt que sur les enjeux de compatibilité.

Crédit photo : Microsoft

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