Nom de code : KB30811424. Date de publication : le 5 août 2015. Particularité : il s’agit de la première mise à jour de Windows 10 depuis le lancement mondial de l’OS il y a une semaine.
D’un point de vue technique, cet update n’est pas réellement le premier appliqué par Microsoft à son nouveau système d’exploitation.
L’éditeur avait déjà apporté quelques modifications pendant les quinze jours qui s’étaient écoulés entre la finalisation de la version RTM (« Release To Manufacturing ») et sa diffusion auprès du public le 29 juillet dernier.
Il avait corrigé plusieurs failles décrites dans les bulletins MS15-074, MS-15078 et 2755801. La première de ces vulnérabilités se trouve dans l’installeur de Windows 10 et peut entraîner une prise de contrôle à distance par élévation de privilèges sur la machine visée. La deuxième est liée au pilote de police Microsoft et présente la même menace. La troisième consiste en une mise à jour de Flash.
Pas de correctifs de sécurité dans l’update KB30811424. Uniquement des améliorations fonctionnelles. Peu d’informations sont fournies, sinon que la mise à jour est cumulative : elle inclut donc le contenu de toutes celles diffusées auparavant (ici donc, une seule).
C’est surtout, pour Microsoft, l’occasion de démontrer la pertinence de son nouveau système de mise à jour, « au fil de l’eau » plutôt qu’à une fréquence donnée. Pour mettre le modèle en application, la firme déploiera au moins un update par semaine jusqu’à fin août, selon ZDNet.com.
Le processus de récupération est automatique sur Windows 10 Home Basic, Premium et Pro. Pour les éditions Entreprise, un délai peut être défini dans certaines limites avec, pour les administrateurs IT, la possibilité de définir des politiques de mise à niveau.
Ce principe peut être schématisé sous la forme de cercle concentriques. Le premier reçoit les mises à jour, éventuellement étendues aux cercles suivants à l’initiative du manager. Sachant qu’il est possible de définir plusieurs cercles disjoints ne contenant éventuellement qu’une machine.
Cette logique s’inscrit, selon Microsoft, dans la lignée des développements de nouvelle génération consistant à assembler des composants qui peuvent être mis à jour individuellement, parfois même sans avoir à relancer une application.
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