Un même noyau sur PC, tablettes et smartphones, plusieurs déclinaisons dédiées notamment à l’Internet des objets et aux machines ARM low cost comme le Raspberry Pi 2 ou la DragonBoard 410c de Qualcomm… Microsoft veut faire de Windows 10 un OS protéiforme. Mais quelle sera la configuration nécessaire pour le faire tourner sur les différentes machines ?
Des précisions ont été apportées dans le cadre de la rencontre Windows Hardware Engineering Community (WinHEC) organisée en Chine, à Shenzhen. Le tableau de compatibilité se divise en deux catégories : d’un côté, le mobile, qui réunit pour l’essentiel des terminaux de 3 à 7,99 pouces ; les diagonales d’écran supérieures entrant, à quelques exceptions près, dans la rubrique desktop.
Sur mobile, Windows 10 requerra a minima 512 Mo de mémoire vive (pour la version 32 bits) et 4 Go d’espace de stockage (dans ce cas, il faudra une extension microSD pour faire les mises à jour).
Autre exigence : la prise en charge de DirectX 9, avec une définition au moins égale à 480 x 800 pixels (WVGA). Auquel cas l’appareil devra posséder des boutons physiques pour le menu démarrer, la commande de retour et la recherche, en plus de ceux requis sur tous les terminaux pour le réglage du volume et la mise sous/hors tension.
Les téléphones qui tournent actuellement sous Windows Phone 8.1 devraient s’accommoder sans problème de Windows 10… en faisant éventuellement l’impasse sur certaines fonctionnalités.
Les puces graphiques intégrées dans les SoC mobiles ne disposant généralement pas de mémoire dédiée, la quantité de RAM requise augmente en fonction de la résolution d’écran : si l’on commence à 512 Mo en 480 x 800 pixels, il faudra 2 Go à partir de 900 x 1440, 3 Go à partir de 1152 x 2048 et 4 Go au-delà de 2048 x 2560.
Les OEM sont soumis aux même contraintes qu’avec Windows Phone 8.1 en termes de connectivité : le Wi-Fi 802.11g est nécessaire, au même titre qu’un vibreur, un accéléromètre et une sortie casque. La fonction Secure Boot* devra par ailleurs être activée dans l’UEFI – qui remplace le BIOS. Elle pourra éventuellement être désactivée par l’utilisateur (implémentation facultative).
Les processeurs récemment ajoutés à la liste de compatibilité (5 références chez Qualcomm ; 2 chez AMD avec les Carrizo et Carrizo-L ; 3 chez Intel avec Cherry Trail, Skylake et l’Atom X3 LTE) couvrent non seulement le mobile, mais aussi le desktop.
Sur ce dernier point, les exigences sont les mêmes que pour Windows 7 et Windows 8.x : au moins 1 Go de RAM et 16 Go d’espace disque pour Windows 10 en version 32 bits ; 2 Go de RAM et 20 Go de stockage en 64 bits. La définition d’écran minimale sera de 800 x 600 pixels, sur 7 pouces au minimum pour Windows 10 Pro ou 8 pouces pour la version grand public.
Un programme de certification à destination des OEM ouvrira le 30 avril, sachant que le lancement commercial de Windows 10 est prévu pour cet été, dans 190 pays, en 111 langues. La mise à niveau sera gratuite pendant un an pour les utilisateurs de Windows 7, 8 et 8.1, y compris pour les versions piratées.
Sur mobile, il faudra disposer de Windows Phone 8.1 pour faire la transition. Sur desktop, on pourra partir de toutes les versions de l’OS entre Windows 7 RTM et Windows 8.1 S14 à condition d’utiliser une image disque (ISO). Le canal Windows Update ne sera pris en charge qu’avec Windows 7 Service Pack 1 et Windows 8.1 S14. Windows RT (pour l’architecture microprocesseur ARM) n’est pas concerné.
* L’activation de la fonctionnalité Secure Boot entraînerait l’impossibilité d’installer un autre OS, sauf s’il dispose d’une signature numérique certifiée. Microsoft se livre une bataille rangée sur ce dossier avec les tenants de l’open source, qui voient dans ce procédé une façon d’organiser l’éviction pure et simple des principales distributions Linux sur les PC.
Crédit photo : RoSonic – Shutterstock.com
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