Le cloud au sens Platform-as-a-Service (PaaS) chez Microsoft souffle sa première bougie.
En organisant ses TechDays (Palais des Congrès, Porte Maillot, Paris), Microsoft France a décidé de fêter « le premier anniversaire commercial » de Windows Azure.
C’est l’heure du premier bilan avec 31 000 clients dans le monde (+55% en un an), dont 150 entreprises françaises disposant d’applications dans Windows Azure.
Selon les statistiques fournies par Microsoft France, 40% sont des éditeurs de logiciels, 35% des agences web ou SSI et 25% des clients finaux qui développent eux-même.
La branche hexagonale de l’éditeur peut afficher des premières grandes références comme Schneider Electric et Air Liquide /Calyatis.
L’écosystème « partenaires IT » de Windows Azure grossit également avec des prestataires de services informatiques comme Sogeti, Logica ou Access IT.
Bernard Ourghanlian, Directeur « Technique et Sécurité » de Microsoft France, rappelle les « avantages évidents » pour les start-up de développer des applications et des services dans le cloud : absence d’investissement dans l’infrastructure, flexibilité dans le modèle économique (gratuit moyennant des revenus publicitaires, prestations à la demande, abonnements forfaitaires…), puissance « virtuellement illimitée » en cas de crêtes d’activité, « vraie capacité de partage des ressources » (Internet de multi-locations)…
Mais, dans ce modèle, il existe aussi des limites, notamment en termes de portabilité. Que se passe-t-il si un client veut changer d’environnement cloud ?
Pour le mode PaaS, ce sera « relativement difficile » admet Bernard Ourghanlian. « Si on utilise les API (interfaces de programmation, ndlr] de Windows Azure, la portabilité nécessite un effort d’abstraction sur la manière de manipuler les objets. »
Cloud : une « libération » du développeur
Ysance, société de conseil et réalisation informatique, est venue témoigner en faveur de Windows Azure.
Son P-DG Laurent Letourmy considère que le cloud constitue « une libération du développeur ».
« On se concentre sur la partie logicielle, le déploiement et la gestion des données. Autant de temps gagné dans la gestion des projets », assure-t-il.
« Seul le cloud sait répondre à une montée en charge assez violente de trafic », considère-t-il.
Il illustre son propos avec le cas d’une start-up cliente ayant monté un jeu sur Facebook et devant gérer une montée rapide en puissance (de zéro à un million de joueurs).
Pourtant, on le voit à travers ses blogs d’experts, Ysance est aussi attiré par d’autres environnement cloud comme celui d’Amazon Web Services.
« Mais Microsoft sait très bien parler aux développeurs par rapport à ses concurrents », considère Laurent Letourmy.
La vraie clé du succès ?
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