Pour gérer vos consentements :

Windows Phone goûte aux bureaux distants

De l’intégration des terminaux mobiles dans la stratégie des entreprises est née une problématique d’accès distant aux postes de travail.

Régulièrement sollicités, voire décisionnaires dans le choix de l’outil informatique, les salariés en déplacement exploitent de plus en plus leurs smartphones pour se connecter à leur environnement de bureau. Microsoft propose, depuis la mi-2013, une application dédiée à cet usage : Remote Desktop, disponible sur les terminaux iOS et Android en plus des tablettes équipées de Windows 8 – ou de la déclinaison Windows RT, conçue pour l’architecture microprocesseur ARM.

Windows Phone manquait jusqu’alors à l’appel. Le vide est aujourd’hui comblé – en partie – avec une préversion de Remote Desktop compatible uniquement avec la mouture 8.1 de l’OS mobile… dont la disponibilité générale n’interviendra pas avant mai ou juin. En d’autres termes, seuls les détenteurs d’un compte développeur chez Microsoft peuvent y accéder.

Le contrôle à distance des postes de travail sur lesquels on dispose des droits nécessaires s’effectue via le protocole RDP et son extension RemoteFX pour le support du contrôle tactile. La connexion est sécurisée via l’authentification de la couche réseau (NLA). Des technologies de compression audio-vidéo optimisent la consommation de bande passante. Microsoft Remote Desktop se positionne sur le créneau de Chrome Remote Desktop, récemment déployé par Google sur Android pour permettre de contrôler à distance, via le navigateur Chrome, des systèmes Windows ou OS X.

Face à la double problématique d’ouverture aux terminaux mobiles et de réduction des coûts d’exploitation, certains éditeurs portent leur stratégie sur les solutions cloud. Illustration avec Amazon Web Services, dont l’offre « WorkSpaces » permet d’accéder, via un PC, une tablette ou un smartphone, à un environnement de travail Windows exécuté en tant qu’instance Elastic Cloud Computing (EC2). Au-delà des salariés en déplacement, ce type de solution vise les intérimaires, les étudiants, les consultants, les développeurs, les saisonniers, les stagiaires…

Microsoft ne dispose pas encore d’une offre comparable sur son infrastructure Azure. Il existe néanmoins la solution Virtual Desktop Infrastructure (VDI), que l’entreprise doit déployer sur ses serveurs pour stocker les postes de travail, leur système d’exploitation, leurs applications et leurs données dans un environnement virtuel accessible à travers l’hyperviseur Hyper-V.

—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : connaissez-vous bien Microsoft ?

Crédit photo : Oleksiy Mark – Shutterstock.com

Recent Posts

PC Copilot+ : avec Arm ou x86 ?

Trop tôt pour envisager d'acquérir un PC Copilot+ ? Les roadmaps d'Intel et d'AMD peuvent…

2 semaines ago

Copilot+ : une sélection de PC convertibles

Dévoilés lors du CES 2025, les PC Copilot+ au format convertible restent encore limitée dans…

4 semaines ago

Avec Gemini intégré à Google Workspace, les prix s’envolent

Les fonctionnalités de Gemini sont intégrées dans la suite bureautique Google Workspace. Conséquence : les…

4 semaines ago

PC Copilot+ : c’est parti pour la transformation du parc

Au CES 2025, les principaux constructeurs ont annoncé l'arrivée des ordinateurs de bureau dotés de…

1 mois ago

PC Copilot+ : une porte d’entrée vers l’ IA locale ?

Equipés de NPU, les PC Copilot+ peuvent déployer des LLM en local. Un argument suffisant…

2 mois ago

PCIe 5.0 : La révolution des cartes-mères est-elle en marche ?

Que vous soyez un novice dans le domaine informatique, ou avec un profil plus expérimenté,…

3 mois ago