Que reste-t-il de Windows XP deux ans après sa fin de vie ?
Bien qu’abandonné par Microsoft (fin du « support technique étendu »), l’OS lancé au début du millénaire est encore installé sur plus de 10 % des ordinateurs connectés à Internet.
C’est ce qui ressort des dernières mesures de Net Applications.
Pour évaluer le taux de pénétration des différents systèmes d’exploitation sur les ordinateurs personnels dans le monde, l’éditeur américain spécialisé dans les solutions de Web analytics exploite un échantillon de données relatives à près de 150 millions de visites uniques sur un panel de 40 000 sites Internet.
Au mois de mars, 51,89 % de ces visites ont été réalisées par des internautes sous Windows 7 (- 0,45 point en un mois et près de 4 points perdus en un trimestre).
Windows 10 suit avec une part de 14,15 %, devançant non pas Windows 8.1 (9,6 %) ou OS X 10.11 d’Apple (4,05 %)… mais Windows XP, qui, à 10,9 %, affiche une position plus favorable qu’il y a six mois – même s’il perd 6,04 points en un an et 18 points en deux ans.
Cette résilience est moins marquée au dernier pointage de StatCounter : Windows XP en est à 7,5 %, contre 10,94 % pour Windows 8.1 et 9,38 % pour OS X, toutes versions confondues. Quant à Windows 10, il dépasse les 16 %, Windows 7 se maintenant au-dessus des 45 % (- 7,9 points d’une année sur l’autre).
En France, Windows XP n’en est plus qu’à 3,93 % (- 2,26 points sur un an), soit tout juste plus que Windows Vista et ses 3,24 %. Windows 7 (34,45 %) est également moins résilient qu’à l’échelle mondiale, tandis que Windows 10 atteint 21,3 % du marché (+ 1,24 point en un mois).
Ces statistiques n’incluent pas le fait qu’en entreprise, de nombreux postes – virtuels ou physiques – non connectés à Internet tournent encore sous Windows XP afin de répondre à certains besoins applicatifs.
Pour un usage « généraliste », ça se complique. D’un côté, les bases de l’antivirus Microsoft Security Essentials ne sont plus mises à jour depuis le 14 juillet 2015 ; de l’autre, de plus en plus d’éditeurs disent stop. Par exemple Google, qui estime que la menace pesant sur l’OS ne permet plus d’assurer un niveau de protection suffisant pour son navigateur Chrome.
Crédit photo : Kuprevich – Shutterstock.com
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