Débuts remarqués pour Wire, qui enregistre le soutien financier de plusieurs pointures du secteur high-tech, dont Janus Friis.
Le cofondateur de Skype a choisi d’accompagner le développement de ce service de messagerie instantanée « nouvelle génération » qui associe les fonctionnalités de plusieurs solutions concurrentes parmi lesquelles la référence WhatsApp et la pépite Slack (orientée sur les usages collaboratifs en entreprise).
Disponible sur Android, iOS et OS X, Wire réunit plusieurs aspects de la communication électronique : au-delà du chat écrit synchronisé entre les terminaux grâce à une architecture cloud, l’application supporte les appels voix, les discussions de groupes et le partage de contenus multimédias (les vidéos via YouTube ; la musique via SoundCloud).
Tout en soulignant la dimension « sociale » du service, qui organise les listes de contacts selon plusieurs signaux, Janus Friis note le travail de fond mené sur la qualité de l’audio avec le codec open source Opus. Il faut dire que la vidéo n’est pas encore prise en charge dans la version actuelle de Wire, accessible gratuitement… sur invitation.
Dans une interview accordée au Guardian, Jonathan Christensen, CEO de Wire, n’exclut pas de monter une offre payante « lorsqu’une masse critique aura été atteinte ». A titre comparatif, Skype compte plus de 300 millions d’utilisateurs et WhatsApp a passé le seuil du demi-milliard cette année.
Ancien de Skype (où il a passé six ans et qu’il a quitté après le rachat par Microsoft), Jonathan Christensen s’appuie sur une équipe d’une soixantaine de collaborateurs, passés pour certains par Apple et Nokia. Le centre de R&D est basé à Berlin (Allemagne), mais le siège social de la start-up se trouve en Suisse… tout comme ses data centers. Un choix stratégique pour assurer la confidentialité des communications : en territoire helvète, les règles sont très contraignantes pour les organismes qui souhaiteraient accéder aux données d’entreprises.
Sur cette question de sécurité, Wire promet un chiffrement « de bout en bout » des appels comme des messages et de tous les contenus joints (photos, vidéos, fichiers audio). Le grand chantier de fin d’année porte sur une version HTML5 de l’application – compatible avec la technologie WebRTC pour une utilisation « sans plugin » dans les navigateurs Web Firefox, Chrome et Opera – qui permettra de couvrir les environnements Windows en attendant le lancement d’une application native, « dans moins de trois mois ».
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Crédit photo : Wire
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