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Word Lens : de l’ubiquité dans Google Traduction

En mai dernier, Google s’emparait de Quest Visual*, éditeur américain à l’origine d’une application mobile baptisée Word Lens et capable de traduire des textes à la volée en exploitant la réalité augmentée, le tout sans connexion Internet.

Les technologies héritées de ce rachat devraient être intégrées dans la prochaine version du service Google Traduction, dont le lancement sur iOS, Android et les lunettes Google Glass est imminent, à en croire Android Police. A la clé, davantage de fluidité dans l’expérience utilisateur (plus besoin de photographier le texte original ; la traduction se superpose automatiquement), un mode hors-ligne enrichi et l’ouverture à de nouveaux types de contenus.

Les langues prises en charge seront les mêmes que dans l’application mobile Word Lens, devenue gratuite depuis son acquisition par Google : il sera donc possible d’exploiter le service pour traduire vers ou depuis l’anglais, en association avec l’allemand, l’espagnol, le français, l’italien, le portugais et le russe.

Outre cette fonctionnalité de traduction « instantanée » destinée notamment à l’information des voyageurs (panneaux de signalisation, menus dans les restaurants…), Google plancherait sur la dimension « temps réel », présente depuis quelques mois dans la solution de communication Skype. Un objectif : rendre plus naturel l’usage de l’outil, afin que chaque interlocuteur puisse parler sans forcément attendre que son vis-à-vis ait terminé sa phrase.

Le programme collaboratif « Translate Community » lancé cet été pour améliorer l’algorithme de traduction se poursuit en parallèle. Dans le cadre de cette expérience en mode crowdsourcing, les utilisateurs ont à traduire des mots, groupes de mots ou phrases simples grâce à un clavier virtuel adapté à la langue sélectionnée. Le but étant d’aborder les spécificités grammaticales, syntaxiques et culturelles que la machine a pour le moment des difficultés à interpréter.

* Quest Visual a été fondée à San Francisco par Otavio Good, un développeur qui s’était distingué en 2006 par la revente, pour 15 millions de dollars, de sa société spécialisée dans le gaming.

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Crédit photo : Olivier Le Moal – Shutterstock.com

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