Un mois après avoir lancé la version 3.6 (alias ‘Oscar’) du CMS open source WordPress, l’éditeur américain Automattic en déploie la première mise à jour.
Treize dysfonctionnements sont corrigés, dont trois vulnérabilités.
La plus importante a trait aux requêtes PHP côté serveur.
Et plus particulièrement au processus de désérialisation des données, qui consiste à décoder des valeurs atomiques (sérialisées sous la forme de bits ou d’octets) pour recréer une copie conforme de l’information d’origine avant sa transmission.
Sur certaines configurations et dans des scénarios d’usage bien particuliers, cette opération peut ouvrir à l’exécution de code arbitraire à distance, par injection d’objets dans le code PHP.
A en croire celui qui l’a découverte, cette faille est exploitable depuis le code de base de WordPress 3.6, sans thème, ni module complémentaire.
WordPress 3.6.1 corrige aussi un cas d’élévation de privilèges. Jusqu’alors, un utilisateur référencé comme ‘Auteur’ pouvait créer une publication au nom d’un autre compte ouvert sur le CMS.
La troisième brèche est relative aux formulaires, dont certains pouvaient, la faute à des validations d’entrées inappropriées ou insuffisantes, rediriger l’utilisateur vers une autre page, voire un autre site.
Automattic adopte par ailleurs une approche proactive en affinant les restrictions de sécurité liées aux envois de fichiers, pour minimiser le risque d’attaques de type ‘cross-site scripting’ (XSS).
Par défaut, les extensions .swf (fichiers Flash) et .exe (exécutables) ne sont plus autorisées.
La mise à jour est automatique pour la plate-forme de blogs WordPress.com.
Elle s’effectuera manuellement pour les webmasters et éditeurs de sites Internet qui utilisent l’outil open source de gestion de contenu (CMS) WordPress.org.
Rappelons qu’Automattic, l’éditeur américain qui a pris sous son aile WordPress.org, a généré 45 millions de dollars de chiffre d’affaires en 2012, avec un modèle économique basé sur des offres Premium.
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