WorkLink : l’approche d’AWS pour sécuriser les usages en mobilité

Rien n’est stocké en local, hormis des cookies sous forme chiffrée.

Amazon Web Services prend cet engagement de le cadre de son offre WorkLink.

La voilà lancée en Amérique du Nord et en Europe (dans le datacenter AWS en Irlande). Avec une promesse : faciliter l’accès aux sites et applications web internes sur les appareils mobiles qui évoluent hors du périmètre du pare-feu d’entreprise.

Les utilisateurs finaux ont une application à télécharger (pour le moment disponible sur iOS ; arrivée prévue « bientôt » sur Android).

Cette application intervient en arrière-plan pour gérer les requêtes effectuées dans le navigateur. Elle les transmet vers le cloud, où la ressource demandée est rendu dans un conteneur, sur la base de Chromium.

Le tout est converti en un fichier SVG (image vectorielle) et transmis à l’appareil mobile. Ce dernier ne se connecte pas directement au réseau de l’entreprise. Un argument de sécurité, selon AWS, qui mentionne aussi des protections telles que l’impossibilité de sélectionner du texte et de télécharger du contenu.

Le service présente des limites fonctionnelles. Si la prise en charge de l’audio et de la vidéo est prévue, le discours n’est pas le même pour Flash, Silverlight et WebGL.

Les instances cloud utilisées pour traiter le contenu sont éphémères. D’où l’utilisation de cookies pour permettre de reprendre des sessions.

La tarification est annoncée à 5 dollars HT par mois pour chaque utilisateur actif.

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