Prochaine version du système d’exploitation Mac OS X, la dénommée Mountain Lion est sur les rails pour investir l’App Store en juillet.
Conformément au tournant qu’avait laissé entrevoir la mouture livrée aux développeurs à la mi-février, le carrefour du tout numérique constitue un point de convergence en lequel Apple nourrit des espoirs à foison.
A cet égard, la dématérialisation prime. Applicable depuis Mac OS X Snow Leopard 10.6.8 et ses déclinaisons ultérieures avec un minimum de 2 Go de RAM et de 8 Go d’espace disque, la mise à jour vers Mountain Lion s’effectuera uniquement via le canal Internet.
Les supports optiques définitivement relégués au rancart, la solution transitionnelle instaurée avec Lion (en l’occurrence, l’octroi d’une clé USB à qui en faisait la demande expresse) ne semble pas plus à l’ordre du jour.
Dans cet esprit de simplification de l’expérience utilisateur, la convergence logicielle est de mise vis-à-vis d’iOS, plate-forme implémentée dans les terminaux mobiles de la marque.
L’écosystème iCloud se voit nécessairement réserver une place de choix dans le processus.
Avec en toile de fond l’interaction des nombreux écrans qui composent désormais les parcs informatiques d’entreprise et se multiplient en parallèle dans les foyers.
Plaque tournante d’une année 2012 acquise à sa prise de pouvoir, le cloud permettra d’instaurer une continuité dans l’utilisation tous azimuts, en synchronisant non seulement les fichiers, mais aussi les données relatives à des comptes de messagerie ou encore des éléments de configuration.
Ce recentrage sur le pilier logiciel permettra à tout un chacun de retrouver tel quel son environnement de bureau, indépendamment du poste de travail, « sans frontières« , en écho à la politique revendiquée d’Apple en la matière.
Même constat pour la messagerie iChat et ses discussions de groupes, unifiée avec iMessages (iOS) et qui reprend désormais la simple dénomination Messages.
Sur le principe sus-évoqué, il est possible de reprendre, sur n’importe quelle machine, une conversation interrompue.
Avec quelques longueurs de retard sur Twitter, le rapprochement est également effectif avec Facebook. Le plus clair des applications installées en standard y est connecté, au même titre que le centre de notifications, qui sonne le glas de Growl.
Certaines composantes jusqu’alors propres aux tablettes iPad (notamment le bloc-notes) mettent à profit ces atomes crochus avec la sphère du mobile et s’exportent sur les ordinateurs de bureau, pour une expérience graphique plus homogène.
En aparté, outre GateKeeper et son mode bac à sable (« sandboxing »), la reconnaissance vocale via le module Dictation fait une apparition remarquée.
C’est aussi le cas de Power Nap, outil de synchronisation de contenus en veille qui n’est pas sans rappeler les ultrabooks.
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