Xavier Niel : sortie d’une biographie attendue en novembre

« Xavier Niel, l’homme Free », tel est le titre provisoire d’une biographie de Xavier Niel en cours de préparation.

Rédigée par le journaliste Gilles Sengès (ex-rédacteur en chef des éditions en continu des Echos sur Internet), elle devrait paraître en novembre.

Une enquête sur une personnalité phare à la croisée des télécoms (via Iliad-Free) et de la Net-économie (via le fonds Kima Ventures).

Pourtant, la préparation d’une biographie est loin d’enchanter Xavier Niel.

Selon L’Express, le fondateur et vice-président d’Iliad n’a pas encore accepté la demande de rencontre de son biographe non officiel. De plus, il tient à protéger sa vie personnelle.

Il est vrai que le parcours du patron d’Iliad-Free est sinueux, en particulier dans les années 90 avec son passage dans le Minitel rose et des démêlés avec la justice en 2006.

Mais c’est en explorant le marché de l’accès Internet (souvenez-vous Worldnet dès la période 1994 -1995) qu’il rencontre le succès sur fond de modèle économique détonant (offres low cost, dégroupage) et d’innovations : les connexions bas débit débutent sous la marque Free à partir de 1999 puis les premières offres haut débit (ADSL) en mars 2003.

C’est le précurseur du multi play avec la Freebox en 2004, introduction de la HD en 2006 et la Freebox Revolution en 2010.

Mais ce trublion des télécoms continue inlassablement à investir de nouveaux réseaux : la fibre et maintenant la téléphonie mobile avec Free Mobile.

Là aussi, le démarrage commercial, survenu en début d’année, ne manque pas de piquant dans un univers fort concurrentiel.

Xavier Niel dispose d’une immense fortune (la douzième de France) évaluée à 3,15 milliards d’euros (selon le classement de Challenges).

Le patron d’Iliad-Free dispose d’une batterie d’actifs qui dépasse le secteur IT.

Il est co-propriétaire du groupe Le Monde avec l’homme d’affaires Matthieu Pigasse et Pierre Bergé connu pour ses activités de mécénats.

Xavier Niel a souvent donné un coup de pouces à des nouveaux médias comme le journal satirique Backchich.

A travers la Fondation Free, il soutient aussi les projets de logiciels libres.

Maigre résumé d’un parcours dense.