En permettant le traitement automatisé des données transmises indépendamment du format retenu pour poster le formulaire, XForms enterre les formulaires HTML apparus sur le Web en 1993. En effet, ces formulaires d’origine ne répondent plus aux exigences des terminaux actuels et des utilisateurs qui effectuent des transactions complexes. A l’inverse, XForms permet aux webmasters de définir une seule fois le traitement et la validation à faire subir au contenu et de personnaliser le « design » du formulaire pour le terminal final (Micro, PDA, Téléphone WAP, etc). Développé par le W3C (World Wide Web Consortium), XForms Data Model est la première spécification d’une série de XForms. Ainsi, le W3C HTML Working Group s’est doté d’une charte pour développer une architecture de formulaire qui soit compatible avec les applications du workflow et les bases de données, et qui accompagne la prolifération des terminaux d’accès au Web, et plus particulièrement le Web généré en XML. Le sous-groupe de travail Xforms relève le défi et présente une architecture de formulaire qui sépare les données, leur logique et leur présentation. Atout non négligeable, XForms est multi-plates-formes : il permet aux formulaires d’être lus par toutes les applications, compatibles XML ou non. Concrètement, XForms vise à faciliter le passage du HTML au XML du Web. De la même façon que le XHTML 1.0 autorise les auteurs de contenu HTML a faire une douce incursion dans le monde du XML, XForms permet aux développeurs d’applications Web d’associer la modularité du XML avec la simplicité du HTML. Le document de travail intitulé «Public Working Draft»sur le XForms Data Model ainsi que le document «XForms Requirements», disponibles en ligne, décrivent cette prochaine génération de formulaires Web.
XForms Data Model sépare délibérément le contenu d’un formulaire de sa présentation. Ce qui autorise l’auteur de l’application à définir rigoureusement le type de traitement des données, indépendamment de la façon dont les utilisateurs interagissent avec l’application. Cette stricte séparation facilite le développement d’applications Web intégrant des composants interactifs. Dans la suite des spécifications de XForms, les règles pour décrire, valider et soumettre les données sont exprimées en XML, comme les données postées. En fournissant les règles et les données en XML, XForms jette les bases qui permettent d’associer les formulaires avec d’autres applications XML et de supporter le « Web extensible ». Par ailleurs, le fait de séparer le contenu de la présentation facilite aussi l’accessibilité aux données dans la mesure où les développeurs écrivent une bonne fois pour toutes les applications Web pour l’ensemble des terminaux. Les implémentations de XForms sont en cours : le « sous-groupe Xforms » présente les premières implémentations de Xforms afin de déterminer ses exigences et examine des propositions concernant la spécification. Aussi, des exemples sont disponible depuis l’adresse de la XForms page . Et depuis les recommandations, on trouve les témoignages des membres du sous groupe de travail qui ont implémenté XForms dans leurs produits. Les premiers concernés sont évidemment les sites marchands B to B et B to C qui voudront multiplier les points d’entrée transactionnels.
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*W3C
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