Non satisfaite d’être numéro un en Chine – le plus gros marché du monde – dans le secteur des smartphones, Xiaomi cherche désormais à vendre ses terminaux dans d’autres pays.
Le Xiaomi Mi 4i, qui succède au Mi 4, a ainsi été présenté en Inde, l’autre grand pays émergent en termes de population. Le Xiaomi Mi 4i sera d’ailleurs exclusivement vendu dans ce pays au tarif de 12 999 roupies, soit l’équivalent de 190 euros.
Malgré ce prix, la start-up âgée de seulement 5 ans a mis les petits plats dans les grands. Le Mi 4i est ainsi équipé du SoC Snapdragon 615. Dévoilé début 2014 par Qualcomm, cette puce intègre un processeur à 8 coeurs 64 bits compatible avec le jeu d’instructions ARMv8.
Suivant un agencement big.LITTLE HMP, celui-ci intègre quatre coeurs Cortex-A53 cadencés jusqu’à 1,7 GHz et quatre autres Cortex-A53 cadencés jusqu’à 1,1 GHz.
Pour le volet graphique, c’est le GPU Adreno 405 qui intègre le Snapdragon 615. L’ensemble est épaulé par 2 Go de mémoire vive LPDDR3, tandis que le stockage est assuré par 16 Go de mémoire flash interne.
Pour la partie photos, le terminal est équipé d’un APN dorsal avec capteur de 13 mégapixels (avec double flash LED) tandis qu’un APN de 5 mégapixels est présent en façade.
Le terminal dispose d’un écran de 5 pouces défini en 1080p (1920 par 1080 pixels), soit une résolution de 440 ppp (pixels par pouce).
Le Xiaomi Mi 4i dispose également d’attributs jusqu’à présent exclusivement disponibles sur des modèles plus onéreux. Il est ainsi alimenté par une substantielle batterie de 3120 mAh, une capacité plutôt fréquente sur des modèles de type phablette.
Elle peut de surcroît être rechargée à 40% en seulement une heure, tandis qu’il faut 3 heures pour la charger intégralement. On trouve aussi la connectivité Wi-Fi 802.11ac, fait rare à ce tarif.
Sur scène lors de la conférence de présentation, en compagnie du P-DG Lei Jun, Hugo Barra a tenu à remercier les fans qui se seraient déplacés de toute l’Asie pour assister à l’événement.
Xiaomi jouit en effet d’une très grande popularité en Asie, au point d’avoir une base de fans qui ne jurent que par la marque. Mais, ce n’est pas le seul point commun que Xiaomi a avec Apple.
Jonathan Ive, responsable du design au sein d’Apple, avait utilisé le mot « vol » pour qualifier les méthodes de Xiaomi, dont le design des terminaux s’inspire fréquemment de ceux des iPhone.
Google peut aussi craindre de Xiaomi qui utilise un fork d’Android baptisé MIUI comme système d’exploitation. Ne sont ainsi pas pré-installés par défaut les services et applications de Google.
Pour différencier son nouveau smartphone, Xiaomi met en avant plusieurs fonctionnalités logicielles originales. La start-up parle ainsi de « Sunlight Display » qui ajuste l’affichage (couleurs et luminosité) en fonction des conditions de luminosité.
Xiaomi introduit également le « Visual IVR » (IVR pour Interactive Voice Response), soit un serveur vocal interactif (encore en phase bêta) avec menus d’aide (réservé à l’Inde).
Start-up la mieux valorisée au monde (à hauteur de 45 milliards de dollars, au coude à coude avec Uber), Xiaomi n’a pas émis l’intention d’investir les marchés européen et américain mais devrait prochainement s’attaquer au marché brésilien.
(Crédit photo @Xiaomi)
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