Depuis le 7 décembre, l’extension « .xxx » est ouverte au public.
A priori, ce domaine de premier niveau (TLD) concerne l’industrie du porno.
En fait, tout le monde est concerné.
Compte tenu des risques de cybersquatting, les entreprises cherchent à protéger leurs marques pour éviter tout dérapage avec cette extension sulfureuse.
Pendant la « sunrise period » (permettant aux marques de pré-réserver les noms de domaine les plus sensibles avant ouverture au grand public), des groupes comme Coca Cola ou Disney, des pays comme le Vatican, des services Internet comme YouTube (Google), des musées, des universités et des personnalités comme Nicolas Sarkozy ou François Hollande ont pris leur précaution.
Leur intention n’est pas de se diversifier dans l’industrie pornographique, mais d’empêcher que leurs marques et patronymes ne soient parasités et utilisés dans un contexte pouvant entacher leur image.
Malgré cette procédure de réservation prioritaire, une polémique a surgi.
Un groupe de lobbying opposé à la pornographie (Morality in Media) a saisi le Congrès américain pour que toutes les entreprises possédant une URL en .com ou .net puissent automatiquement réserver, pour 10 dollars, l’équivalent en .xxx.
Car le coût de réservation du nom – de 99 dollars jusqu’à 300 dollars – est un des principaux points d’achoppement.
Et au moins une entreprise, Meetup.com, s’est vu refuser l’enregistrement prioritaire en .xxx car le nom meetup.xxx a été considéré comme un domaine premium, à être vendu aux enchères, rapporte le journal californien SFgate.
Du coup, le site Internet a enclenché un – couteux – procès pour récupérer cette adresse.
Pourtant, ICM Registry qui gère le domaine de premier niveau « .xxx », assure dans un communiqué qu’elle a mis en place une politique de lutte contre les divers cybersquatters potentiels, et même déjà annulé des enregistrements suspects :
« Ni ICM Registry ni la communauté du .xxx ne sera complice de vol ou d’abus de propriétés intellectuelles. ICM va au front pour faciliter le choix des utilisateurs et le contrôle parental, protéger la vie privée, la sécurité et le droit de consommation des adultes consentants, et lutter contre les images pédopornographiques, » a déclaré Stuart Lawley, P-DG d’ICM Registry.
Surtout, certains spécialistes des noms de domaine, comme Andrew Allemann de DomainNameWire.com, estiment que les risques de confusion dans l’esprit des consommateurs entre un .com et un .xxx similaire sont « très exagérés ».
Et les vrais abus seront réprimés par ICM Registry, qui a mis en place une politique réservant les .xxx aux entreprises du X déjà établies.
Une procédure de recours rapide pour réagir à tout abus contre une marque ou contre les lois protégeant la jeunesse est également érigée.
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