Surprise au tournant. Yahoo s’attache à injecter une dimension mobile dans la navigation Internet avec Axis.
A défaut de jouer l’innovation, l’objectif est d’accoucher d’un écosystème homogène, habilité à simplifier la recherche sur la Toile.
A cet égard, la continuité de l’expérience entre ordinateurs, tablettes et smartphones prend tout son sens.
Axis est décliné sous la forme d’une application pour iPhone et iPad ainsi qu’un greffon compatible avec les trois principaux butineurs du marché, en l’occurrence Google Chrome, Microsoft Internet Explorer et Mozilla Firefox.
Particulièrement adaptée au contrôle tactile, y compris sur petit écran, l’interface du client mobile pour iOS se base sur le moteur de rendu WebKit.
Sur la page d’accueil personnalisable s’affichent les vignettes des sites les plus visités ou placés en tête dans la liste de marque-page.
Axis ne saurait en outre déroger à la montée en puissance des technologies d’informatique en nuage, lesquelles en constituent une véritable pierre angulaire.
Témoin cet outil de synchronisation dont bénéficieront tous les titulaires de comptes Yahoo.
Sur le principe d’une fonctionnalité qu’a implémentée le plus clair des éditeurs de solutions concurrentes, l’état du navigateur, des onglets ouverts à la liste de sites favoris, est régulièrement sauvegardé et transféré vers le cloud.
L’utilisateur peut alors changer de terminal et retrouver Axis tel qu’il l’avait laissé, grâce à une icône dédiée.
En plein écran sur iOS ou dans la barre inférieure des navigateurs, l’Axis Bar, barre d’adresses et champ de recherche unifié, fait une apparition remarquée.
La saisie d’un terme affiche, sur la gauche, les tendances et requêtes apparentées sous la forme d’une liste de prévisualisation et sur la droite, un aperçu des pages liées.
Visuellement abouti, fonctionnel à bien des égards, Axis gagnerait néanmoins à s’exporter sur d’autres plates-formes.
Son statut de module complémentaire ne lui confère guère de prestige et de visibilité.
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