Yahoo compte réduire son effectif de 15% et procéder aux licenciements de 2000 salariés sur une masse globale de 14 000 salariés.
La répartition géographique pour réaliser ce plan de suppressions de postes n’est pas précisé.
Outre ces mesures drastiques, on évoque également des milliers de postes qui feraient l’objet d’une externalisation. Là aussi, sans précisions.
Scott Thompson, le nouveau CEO du groupe Internet, entre dans le vif du sujet avec cette grande restructuration.
Qu’importe l’ampleur au niveau social, le patron de Yahoo veut séduire les marchés alors que les résultats du premier trimestre seront dévoilés le 17 avril.
« C’est un pas important vers la constitution d’un nouveau Yahoo audacieux – plus petit, plus agile, plus rentable et mieux équipé pour innover aussi vite que nos concurrents », commente Scott Thompson.
Il donne la priorité aux services liés à la publicité et compte donc se battre de manière frontale face à Google (qui avance sur son terrain de prédilection : le display) ou Facebook (qui prépare son introduction en Bourse et avec lequel une guerre des brevets est enclenchée).
« Notre but est de retrouver notre raison d’être fondamentale – privilégier nos utilisateurs et nos annonceurs – et nous avançons à grands pas vers cet objectif. »
Le coût financier est déjà avancé : le groupe Internet s’attend à une charge imposable de 125 à 145 millions de dollars sur le deuxième trimestre.
Mais il escompte des économies annuelles de 375 millions de dollars liées aux suppressions d’emplois annoncées.
Chez Yahoo, c’est devenu un réflexe de survie : chaque nouveau CEO entraîne son lot de suppressions de postes.
En janvier 2009, sous la direction de Jerry Yang, le groupe Internet avait annoncé qu’il comptait de réduire de 7% sa masse salariale (un millier d’emplois concernés).
Avec l’arrivée de Karol Bartz à la tête de Yahoo, un scénario similaire se produit en avril 2009 : entre 600 et 700 personnes ont été contraints de quitter la société.
Ce n’est rien comparé à l’année « noire » 2008 : environ 2500 collaborateurs ont été licenciés…L’hécatombe se poursuit.
(crédit photo : ©-benoit-sarasin-Fotolia.com)
C’est dur aussi chez AOL |
Profil bas également chez AOL. Le groupe Internet devrait procéder à des centaines de licenciements dans les prochaines semaines, annonçaient les médias américains à la fin du mois de février. Mi-mars, c’est l’équipe d’AOL Instant Messenger (AIM, outil de messagerie instantanée) qui en a fait les frais (quarante personnes) selon Gizmodo. Là aussi, les résultats financiers font grise mine et la concurrence est rude pour un groupe qui parie comme Yahoo sur les ressources de publicité en ligne. |
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