Yahoo passera-t-il bientôt sous la barre des 10 000 employés ?
Le groupe Internet est pressenti pour annoncer, ce mardi dans la lignée de ses résultats trimestriels, des réductions d’effectifs.
Selon le Wall Street Journal, qui se réfère à des sources dites « proches du dossier », cette coupe concernerait jusqu’à 15 % d’une masse salariale qui compte 10 700 personnes au dernier pointage. Le calcul est vite fait…
Près de 2 000 ont déjà été supprimés en janvier et septembre 2015, essentiellement en Chine, en Inde et au Canada. Pour mémoire, Yahoo comptait environ 14 000 collaborateurs à l’arrivée de Marissa Mayer, au printemps 2012.
Cette réorganisation reflète l’objectif du groupe : se concentrer sur ses activités les plus porteuses pour mieux les valoriser.
Il s’agit aussi de réduire les dépenses, qui ont significativement augmenté ces dernières années alors que le chiffre d’affaires a baissé (l’Ebitda pourrait, par ailleurs, d’après les analystes, ne pas dépasser le milliard de dollars sur l’année 2015, ce qui serait une première en 6 ans).
Dans l’absolu, il existe une marge de progression : entre le 1er et le 30 septembre 2015, le CA par employé chez Yahoo s’élève à environ 350 000 dollars, contre 360 000 chez Twitter, 900 000 chez Google… et 1 milliard chez Facebook.
Yahoo agit aussi sous la pression du fonds activiste Starboard Value LP, qui demande un renouvellement de la direction et une revente du coeur d’activité, avec un ultimatum fixé au 26 mars 2016.
Des groupes comme Verizon, Disney, IAC ou News Corp pourraient se montrer intéressés pour acquérir tout ou partie de ces actifs. Mais Yahoo pourrait aussi décider de se reconstruire sous sa nouvelle configuration corporate dévoilée au mois de décembre, avec une entité qui regroupe son business Internet et sa participation das Yahoo Japan (35 % du capital, une part valorisée à 7 milliards de dollars).
En parallèle, la firme a maille à partir avec un ancien employé qui dénonce des licenciements abusifs basés sur des procédures d’évaluation trimestrielles « douteuses » introduites en 2012 par Marissa Mayer.
Cet employé, c’est Gregory Anderson, ancien directeur éditorial pour les rubriques automobile et voyages.
Licencié en novembre 2014 pendant une période de congés car il faisait officiellement partie des « 5 % de salariés les moins productifs », il dénonce la « partialité » des recruteurs… et du processus en lui-même (« Il fallait nécessairement que certains employés soient mal notés », assure-t-il).
Évoquant des « manipulations politiques » et des « infractions au code du travail », il dénonce l’opacité de cette méthode qui aurait occasionné des « tentatives de soudoiement », comme le souligne le New York Times.
Crédit photo : Bloomua – Shutterstock.com
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