Si vous aviez un compte Yahoo en août 2013, il a très probablement été piraté.
Le groupe Internet américain a fait passer ce message dans une alerte de sécurité datée du 3 octobre 2017.
Le piratage en question avait été révélé le 14 décembre 2016. À l’époque, on nous annonçait un peu plus d’un milliard de comptes affectés.
Si on considère les déclarations de Yahoo, le compteur en est plutôt à trois milliards.
Concernant les informations volées, le bilan reste inchangé : des noms, des dates de naissance, des numéros de téléphone, des adresses e-mail… et des mots de passe chiffrés avec l’algorithme MD5, aujourd’hui considéré vulnérable (plus en tout cas que bcrypt, que Yahoo commençait tout juste à mettre en place à l’été 2013).
Ce piratage est distinct d’un autre hack dévoilé quelques semaines en amont ; en l’occurrence, le 22 septembre.
En 2014, des tiers non autorisés ont pu accéder à des données associées à un peu plus d’un demi-milliard de comptes d’utilisateurs.
Yahoo attribue l’attaque à un « agent piloté par un État ».
S’étant saisie de l’affaire, la justice américaine a accusé quatre individus russes d’être impliqués* : deux espions (Dmitry Dokuchaev et Igor Sushchin) et deux pirates à leur solde (Alexsey Belan, alias « Magg », et Karim Baratov, alias « Kay »).
L’assaut a eu des répercussions sur des ressortissants russes (dont des journalistes), mais aussi des représentants gouvernementaux, des organismes financiers, des fonds d’investissement ou encore des compagnies aériennes.
Ces mêmes pirates auraient par la suite exploité une technique consistant à créer des cookies pour pouvoir accéder de manière récurrente à certaines données sans mot de passe. Environ 32 millions comptes auraient été touchés sur la période 2015-2016, selon le dernier rapport annuel de Yahoo.
* C’est, selon la presse sur place, la première fois que les autorités U.S. engagent des poursuites judiciaires contre le Kremlin dans une affaire de piratage informatique.
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