Yahoo taille dans ses services Web

A l’instar d’un Google qui a mis au rancart plus d’une soixantaine de services Web depuis fin 2011, Yahoo pratique une nouvelle coupe sombre dans son écosystème connecté.

C’est la troisième fois que le groupe Internet américain opère un tel écrémage depuis l’investiture, en juillet dernier, de Marissa Mayer au poste de P-DG.

Et le grand chambardement s’accélère : début mars, une demi-douzaine de services, dont les Message Boards, le moteur App Search, l’outil Clues, Sports IQ et le client mobile pour smartphones BlackBerry avaient déjà fermé.

En éliminant ainsi – quitte à laisser certains utilisateurs sur le carreau – des produits tombés en désuétude, Yahoo cherche à condenser une offre qu’il juge trop diffuse.

La firme de Sunnyvale entretient l’objectif non dissimulé de synthétiser, à terme, son catalogue en une douzaine de composantes, avec en point d’orgue les smartphones et les tablettes, qui ont représenté environ 300 millions de visiteurs uniques en mars.

Dans cet esprit, Upcoming (recommandations locales), mais aussi le service de bons plans Yahoo Deals, ne passeront pas le cap du 30 avril.

Même échéance pour SMS Alerts, l’outil de diffusion d’actualités et de notification (horoscope, e-mail, résultats sportifs) par texto.

Destin croisé avec le portail jeunesse Yahoo Kids… et certaines versions de Yahoo Mail.

En l’occurrence, l’application Java pour « feature phones » (il faudra donc se rabattre sur l’interface Web) et les anciennes versions du client de bureau (redirection vers une version HTML « allégée »).

Cette stratégie dessinée par Marissa Mayer (5^e P-DG que le groupe ait connu en 5 ans) a stimulé la confiance des investisseurs. Depuis juillet dernier, la cotation de Yahoo a augmenté de 50% à Wall Street.

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