Dans la foule des navigateurs Internet, le dernier-né s’inspire du projet open source Chromium et y adjoint des morceaux choisis d’Opera ou encore Kaspersky Labs.
Il est l’œuvre du portail Web russe Yandex.
Avec une barre de recherche unifiée, un mode de défilement intuitif entre les pages, une intégration poussée des réseaux sociaux, des widgets à foison et une interface multilingue (le français est pris en charge), ce nouveau venu s’aligne sur l’offre en vigueur.
Sobrement dénommée « Yandex Browser« , la solution se base sur les briques de Chromium et repose ainsi sur le moteur de rendu WebKit, associé au moteur d’exécution JavaScript V8.
Aussi, la compatibilité est totale avec Google Chrome en matière de synchronisation de l’historique, des marque-page et des paramètres utilisateur.
L’analyse des sites Web et des fichiers téléchargés s’effectue via une solution antivirus intégrée, signée Kaspersky Labs et articulée autour du cloud, avec une base de réputation enrichie en temps réel.
L’éditeur scandinave Opera Software apporte indirectement sa contribution au projet, avec en l’occurrence une technologie de compression « Turbo » côté serveur, destinée à accélérer le chargement des données.
Yandex n’exclut pas de décliner, à terme, son navigateur à destination des terminaux mobiles. Témoin le lancement, ce 1er octobre, d’un parc logiciel « maison ».
Cet App Store devrait compter à court terme quelque 40 000 applications Android, accessibles depuis la page d’accueil, sur le principe du butineur Opera Mobile.
Comme sur le Play Store de Google, le modèle de rétribution des éditeurs impliquera une taxation de leurs bénéfices à hauteur de 30%, y compris pour les ventes « in-app ».
Mais Yandex souhaite d’abord mettre en avant son écosystème de contenus et services. En premier lieu, son moteur de recherche, vers lequel sont redirigées toutes les requêtes.
C’est sans compter un outil de cartographie, du stockage en ligne, un serveur de messagerie et une plate-forme de streaming musical.
Mais pour l’heure, une telle offensive – qui n’est pas sans faire écho à celle du géant chinois Baidu en sa patrie – répond davantage à la timide percée de Google outre-Oural.
En Russie, le groupe Internet de Mountain View accapare désormais 25,9% du trafic Web (30% pour Opera, 19% à Firefox et 14% à Internet Explorer) et compte à son actif 26% des recherches.
Yandex, qui dispose encore de 60,6% du marché global, voit sa part se réduire et veut faire jouer sa popularité pour renverser la vapeur.
TechCrunch, qui reprend les propos du CEO Arkady Volozh, s’est laissé dire que le concept s’exporterait sans doute vers d’autres pays où Yandex jouit d’une éminence. Typiquement, la Turquie.
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