Yazid Sabeg vient au chevet d’Altis Semiconductor
Le président de l’entreprise Communication et Systèmes et Commissaire à la Diversité et à l’Egalité des chances a monté un projet de reprise d’Altis du nom d’une co-entreprise initiale entre IBM et Infineon.
La reprise d’Altis Semiconductor, du nom d’une co-entreprise française de fabrication de semi-conducteurs jusqu’ici co-exploitée par IBM et Infineon, serait assurée.
Yazid Sabeg, Président de l’entreprise Communication et Systèmes et Commissaire à la Diversité et à l’Egalité des chances, a présenté une « offre ferme » dans ce sens. Le 24 juin, le projet de reprise a été présenté auprès des représentants des salariés dans le cadre de la procédure d’information-consultation.
Selon Les Echos, le financement du projet se monterait à 200 millions d’euros : 40 millions en provenance de Yazid sabez, 30 millions auprès du Fonds stratégique d’Investissement (FSI), des investisseurs comme le conglomérat industriel russe Sistema mais aussi des prêts bancaires garanties par Oseo (30 millions d’euros) et une enveloppe de 80 millions de la part d’IBM.
L’offre, valable jusqu’au 31 juillet, doit être analysée par les instances de représentation des salariés de l’entreprise. Altis Semiconductor, spécialisée dans la fabrication de galettes de silicium pour microprocesseurs est basée à Corbeil-Essonnes et au Coudray-Montceaux.
Dans un communiqué de presse distinct, Christian Estrosi, ministre chargé de l’Industrie, se félicite de cette « offre ferme de reprise d’Altis (…) à l’issue de plusieurs mois d’intenses travaux ».
Ce projet permettrait de préserver 900 emplois sur le site (entre 1300 et 1400 employés actuellement). Selon le ministre, il s’agit d’une contribution « à la dynamique locale de croissance et d’emploi, mais aussi au renforcement de l’écosystème de la micro-nanoélectronique en France ».
Début juin, Christian Estrosi avait annoncé un Plan Micro-nanoélectroniques avec une fourchette d’investissement publics-privés située entre 1 et 2 milliards d’euros.