Avec le YotaPhone 2, Yota Devices reste fidèle à son concept original. Le smartphone de la société russe dirigée par Vlad Martynov arbore effectivement deux écrans, dont l’un à technologie E-Ink (EPD pour Electronic Paper Display) à 16 niveaux de gris au dos. En façade, il est équipé d’un écran AMOLED de 5 pouces affichant une définition Full HD (1920 par 1080 pixels).
Cela se traduit par une impressionnante résolution de 441 ppp (pixels par pouce), comme on peut la trouver sur les écrans de smartphones haut de gamme. L’écran E-Ink dorsal de 4,7 pouces de diagonale affiche, lui, une plus chiche définition qHD (960 par 540 pixels, soit 4 fois moins de pixels que l’écran en façade), synonyme d’une densité de pixels plus modeste de 234 ppp (pixels par pouce).
L’écran E-Ink a l’énorme avantage d’être peu énergivore. Il prendra donc le relais de l’écran principal en de nombreuses occasions, ce qui se traduira par une moindre consommation d’énergie et donc une autonomie à la hausse.
Il reste continuellement allumé, ce qui permet par exemple d’accéder sans allumer l’écran principal aux flux des réseaux sociaux entre autres. L’utilisateur peut ainsi visualiser des informations sans avoir à allumer son smartphone, le tout en consommant moins d’énergie.
L’autre atout de cet écran E-Ink est lié à l’absence de rétro-éclairage, ce qui lui permet de rester lisible en plein soleil, à l’image des liseuses à écran E-Ink. Revers de la médaille, il n’est pas lisible en condition de faible luminosité, contrairement à certaines liseuses (Paperwhite d’Amazon par exemple) qui sont dotées d’un éclairage LED latéral.
Autre aspect névralgique de cet écran E-Ink : contrairement aux liseuses, le taux de rafraichissement est plus élevé puisqu’il est annoncé à 0,12 seconde.
Qui dit deux écrans, dit toutefois double risque de casse ou de rayures. Yota Devices a choisi le Gorilla Glass 3 de Corning pour les protéger.
Malgré la présence de ce second écran, le YotaPhone 2 affiche un poids contenu de 145 grammes ainsi qu’une épaisseur dans les canons de ce qui se fait actuellement (8,9 mm).
Côté hardware, c’est le duo SoC Snapdragon 800 de Qualcomm couplé à une mémoire vive de 2 Go qui officie. Rien de bien neuf sous le soleil puisque la puce de Qualcomm équipait les smartphones haut de gamme sortis au second semestre 2013. Il a toutefois fait ses preuves avec son processeur à 4 coeurs Krait 400 et son GPU Adreno 330.
Pour le reste, on trouve un APN principal avec capteur de 8 mégapixels et flash LED ainsi qu’un autre en façade de 2 mégapixels. Le stockage est assuré par 32 Go de mémoire flash interne (pas d’emplacement pour microSD pour l’étendre).
L’aspect connectivité n’est pas en reste avec le support du Wi-Fi, de la 4G LTE, du NFC et de la norme Qi (pour le rechargement sans fil). L’ensemble est alimenté par une batterie de 2500 mAh et évolue sous Android 4.4 KitKat pour l’heure.
Au Royaume-Uni, il est d’ores et déjà en pré-commande sur le site de Yota Devices au tarif de 555 livres, soit l’équivalent de 707 euros. Il devrait être rapidement disponible dans d’autres pays européens.
Sur ce même site, le premier YotaPhone est toujours présent, proposé à 319 livres, soit 406 euros.
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