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YouTube a 8 ans : entre qualité et quantité

Souvent considéré comme le deuxième outil de recherche dans le monde après le moteur Google, YouTube souffle sa 8e bougie avec à son actif plus d’un milliard de visiteurs uniques par mois… et un nombre croissant de contributeurs.

Les serveurs de la plate-forme tournent à plein régime. Ils accueillent désormais en moyenne, chaque minute, 100 heures de contenu supplémentaires.

Tous les jours, est donc téléversé l’équivalent de plus d’un an et demi de flux vidéo.

Et quand bien même l’offre explose d’un point de vue quantitatif (48 heures de vidéo par minute en 2011 ; 72 heures en 2012 ; 100 heures désormais), elle évolue aussi qualitativement parlant.

Plusieurs études concordantes, dont le dernier Baromètre de l’offre légale signé de la Hadopi, ont démontré que les vidéos amateurs s’effacent progressivement au profit des chaînes thématiques et plus globalement, des contenus à valeur ajoutée.

Avec cet argument de la variété, YouTube, pupille de Google depuis 2006, cherche ouvertement à s’imposer comme le petit écran du Web, en tant que substitut à la télévision traditionnelle.

Se pose la question sous-jacente de la consolidation du modèle économique. D’où un défrichage du modèle de la vidéo Premium, avec un service d’abonnement payant à une cinquantaine de chaînes thématiques, pour l’heure sans engagement.

La prise de température auprès des internautes se fait cependant progressivement, passer d’un modèle 100% gratuit – financé par la publicité – relevant d’un challenge.

L’offensive se porte plus sensiblement sur la « génération C » (18-35 ans) et tout particulièrement les « Digital Natives » (jusqu’à 24 ans, par convention), public le plus réceptif à la vidéo en ligne avec, en France, près de 10h consacrées par mois à cette activité.

Parallèlement, YouTube cherche à étendre sa sphère d’influence au mobile, qui représente aujourd’hui plus d’un quart des visites.

Google a également oeuvré pour clarifier sa situation sur le dossier de la rémunération du droit d’auteur, en signant, avec la SACEM et Universal Music Publishing International, un accord sur 3 ans, pour utiliser leurs répertoires dans 127 pays.

Cette conciliation fait écho à une étude de la Hadopi, qui concluait, en mars dernier, à la diversité de YouTube, mais aussi à la généralisation d’une offre illégale de contenus, entre clips musicaux non officiels et films segmentés en plusieurs parties.

—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : que savez-vous de YouTube ?

Crédit photo : Sergey Nivens – Shutterstock.com

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