YouTube vient de l’officialiser via son blog : un service payant par abonnements est lancé.
Il doit coexister avec le modèle original gratuit financé par la publicité.
Les informations du Financial Times, qui évoquait une offensive dans le premium de la plateforme vidéos de Google, sont donc confirmées.
Évoquant le lancement d’un programme pilote pour certains de ses diffuseurs partenaires, YouTube a mis au point une formule d’abonnement pour l’heure exclusivement mensuel et sans engagement.
Les tarifs aux Etats-Unis sont dévoilés : à partir de 99 cents par mois, assorti d’un essai gratuit de 14 jours.
Mais on ignore les critères qui ont été établis pour fixer le taux de commissionnement.
Pour l’heure, une cinquantaine de chaînes thématiques sont concernées : sport, animal, cuisine, voyage, documentaires, dessins animés, films d’horreur…
Mais c’est un premier pas vers un objectif bien plus ambitieux de monétisation des contenus.
YouTube revendique un million de chaînes et truste une audience d’un milliard de visiteurs uniques par mois.
Le passage d’un modèle 100% gratuit, car financé par la publicité, à une formule par abonnement ne coule pas de source.
Faire payer les contenus sur Internet demeure un challenge.
En tous cas, pour les chaînes télé payantes et les services de vidéos à la demande (VoD), c’est une nouvelle perspective de collaboration avec YouTube.
Sur son blog, YouTube dit en tous cas avoir répondu à « l’une des demandes les plus fréquentes de leurs créateurs […] avoir davantage de flexibilité pour monétiser et distribuer leur contenu ».
L’exploitation de chaînes par abonnements permet de concurrencer plus directement des services vidéos populaires comme Netflix.
En France, Dailymotion commercialise la solution « OpenVOD » qui permet à tous ses partenaires – professionnels ou semi-professionnels (« Motionmakers ») – de monétiser plus facilement leurs vidéos.
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(Crédit image: Shutterstock)
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