Rendez-vous est pris pour le 28 octobre 2015, date du lancement de YouTube Red.
Cette offre, dont la disponibilité se limitera dans un premier temps aux États-Unis*, sera accessible sur abonnement, pour 9,99 dollars par mois – ou 12,99 dollars dans le cas d’une souscription via iTunes, pour couvrir la commission prélevée par Apple.
Les internautes bénéficieront d’une période d’essai d’un mois pour tester YouTube Red. Il leur faudra penser à résilier s’ils ne souhaitent pas poursuivre l’utilisation du service.
La plate-forme vidéo filiale de Google fait valoir « une nouvelle source de revenus » pour les créateurs de contenus… sans pour autant spécifier le modèle économique.
Tout au plus peut-on se baser sur cet e-mail envoyé en début d’année aux partenaires pour leur faire part d’une mise à jour des conditions d’utilisation et selon lequel YouTube s’engageait à reverser 55 % des revenus nets calculés en fonction du nombre de vues et du temps de visionnage par rapport à l’ensemble des vidéos concernées par l’accord.
Il faudra également voir dans quelle mesure les revenus seront partagés avec les ayants droit associés à Google Play Music. Des jonctions vont effectivement s’établir avec YouTube Red : un abonnement à l’un des deux services donnera accès à l’autre, avec à la clé une offre de streaming basée sur YouTube Music Key, exploité en bêta depuis près d’un an (une application mobile dédiée sera « bientôt » lancée).
Autre argument de l’offre : les contenus originaux, qui apparaîtront début 2016. Non seulement des films et des séries, mais aussi des vidéos « exclusives » produites par les YouTubers influents.
Tous ces partenaires n’ont pas vraiment eu d’autre choix que d’accepter les conditions d’utilisation de YouTube Red, sans quoi il devient « impossible de monétiser [leurs] vidéos aux États-Unis ». Et pour cause : ces dernières passent automatiquement en mode privé, y compris sur la version « gratuite » de YouTube, qui reste d’actualité avec de la publicité.
YouTube assure que les principaux labels, diffuseurs TV, studios de cinéma et producteurs indépendants ont joué le jeu. Officiellement, ce « ralliement massif » doit permettre aux abonnés YouTube Red d’être sûrs de pouvoir accéder aux vidéos qu’ils souhaitent visionner.
Le potentiel de monétisation est important : YouTube reste, avec plusieurs milliards de vues par jour, la plus puissante des plates-formes vidéo sur la Toile. Mais la pression s’accentue, tout particulièrement avec Facebook, qui a récemment passé le cap du milliard de vues en une journée. De quoi donner envie aux YouTubers d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte.
* La suppression de la publicité ne sera plus effective hors du territoire américain, de même que le mode hors ligne et la lecture du son en arrière-plan.
Crédit photo : GongTo – Shutterstock.com
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