ZestMeUp lève 800 000 euros : une vision émotionnelle des RH
ZestMeUp, qui exploite le principe du réseau social d’entreprise sous l’angle de la « connexion émotionnelle », boucle une levée d’amorçage.
« Et si vous transformiez enfin votre expérience employés ? »
Ainsi s’intitulait un webinaire que ZestMeUp avait organisé en juin 2016, un peu plus d’un an après sa création.
Quelques semaines plus tard, la SAS alors basée à Paris remportait l’un des défis lancés sur cette thématique par le groupe Manpower, à l’occasion du Salon Viva Technology.
Aujourd’hui installée aux portes de la capitale, à Asnières-sur-Seine, elle évolue toujours sur le segment des RH, avec un service lancé en septembre 2015.
Les conditions générales d’utilisation le décrivent comme une application et une plate-forme Web qui permettent de « partager humeurs, feedbacks […] et idées […], de demander de l’aide, de partager des valeurs clés […] et d’analyser l’efficacité de la journée de travail de l’utilisateur ».
Cette offre, qui reprend le principe du réseau social d’entreprise en mettant l’accent sur la « connexion émotionnelle avec l’entreprise ou l’équipe » avec entre autres des sondages et des jauges d’humeur, fédère des clients comme Orange, Decathlon, Mazars, Bouygues Construction et Banque Populaire.
Elle vaut à ZestMeUp de lever 800 000 euros auprès de business angels parmi lesquels Jean-Stéphane Arcis (Talentsoft), Mickaël Cabrol (EasyRecrue) et Jérôme Miara (Obea).
L’opération – première du genre pour la jeune pousse – devra notamment accompagner, dans un horizon de six mois, le doublement de l’effectif, qui compte aujourd’hui 12 personnes. Il est prévu de recruter des développeurs, un directeur marketing et un data scientist.
L’aventure avait véritablement démarré en 2014 sous l’impulsion de l’actuel président Christophe Bergeron, ancien de Taleo, où il avait côtoyé, quelques années auparavant, celui qui est aujourd’hui présenté comme associé-cofondateur de ZestMeUp : Guillaume Viry. Quant à Pierre-Henri Freyssingeas, il n’est plus mentionné dans la communication de l’entreprise, mais reste impliqué en tant que DG non opérationnel.
Sur son exercice 2016, marqué par un premier partenariat à l’international (en Allemagne, avec l’éditeur de solutions RH p-manent), ZestMeUp affiche un chiffre d’affaires de 83 000 euros, pour 63 000 euros de perte.
Son modèle économique se fonde sur un abonnement mensuel ou annuel, avec un ticket d’entrée à 4,80 euros par mois et par utilisateur.