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Zynga ne veut plus dépendre de Facebook

Zynga concrétise ses velléités d’émancipation vis-à-vis de Facebook.

Le grand manitou des jeux sociaux annonce la mise sur pied courant mars de sa propre plate-forme communautaire, déclinée en 16 langues.

Manuel Bronstein, Directeur général de Zynga, parle davantage de complément ludique que d’alternative à Facebook.

Un mouvement qu’il vaut interpréter comme une prise de distance progressive pour éviter une forte dépendance vis-à-vis du réseau social de Mark Zuckerberg.

« Le matin, on pourra vérifier ses infos sur Facebook et faire des jeux. En fin d’après-midi, si l’on on a juste envie de jouer, on va sur Zynga.com« , considère Manuel Bronstein, selon la teneur des propos diffusés sur L’Expansion.com.

La société dédiée au « social gaming » de Mark Pincus compte poursuivre sa croissance sans passer par la case Facebook.

Et son introduction en Bourse, survenue en fin d’année dernière, tend à conforter sa volonté de se développer en toute autonomie.

Prônée sous la bannière du dénommé Project Z, l’indépendance implique une stratégie appliquée sur deux tableaux en simultané : avec et sans Facebook.

Dans le premier cas, via un recours aux API ouvertes et aux bases de données de membres constituées en près de 5 ans d’exercice.

Aux antipodes, la délocalisation des moyens, via l’externalisation de contenus applicatifs déjà disponibles sur Facebook.

Y compris cette monnaie virtuelle dont pourront faire usage les futurs zFriends, fruits prétendus de rencontres par affinités, entre utilisateurs des mêmes jeux.

La finalité d’une telle expérience reste le partage de moments complices entre amis, durant « l’instant social« , dixit Zynga, 240 millions d’adeptes au dernier pointage.

Fort d’un chiffre d’affaires supérieur au milliard de dollars sur l’exercice 2011, le leader du jeu social subit désormais la poussée de Roxio, dont les Angry Birds ont investi Facebook mi-février.

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